Nord du Chili

12 au 20 novembre

(Suite à la perte de plusieurs photos après un accident de carte SD, je publie cet article avec seulement quelques photos, récupérées ou empruntées -Merci Lise. Je le mettrai à jour dans le futur si je récupère les photos perdues)

Je suis arrivé le 12 novembre au Chili, toujours avec Lise. La différence avec la Bolivie est grande: le pays est beaucoup plus développé, les routes sont toutes goudronnées, il y a de la signalisation routière, on sent que la population est plus aisée. Le folklore bolivien manque un peu… D’autant plus que les prix sont multipliés, on passe tout simplement du pays le moins cher d’Amérique du sud à l’un des plus chers.

San Pedro de Atacama

Le 13, nous louons des vélos pour aller visiter la vallée de la Luna, qui offre des paysages et des vues impressionnantes dans le désert.

Valle de la Luna

Nous enchaînons sur un diner bien mérité après les plus de 30km effectués: une grosse « parillada », assiette de viande énorme que nous partageons et malgré notre appétit, ne réussissons pas à finir: elle est composée d’une saucisse fumée, un boudin noir, une demie basse-côte de bœuf, un filet de poulet et deux morceaux de poitrine de porc. Par personne!

Le lendemain, je laisse Lise qui va en direction de l’Argentine, et je commence ma route vers le sud. Après un long moment sans, je renoue avec plaisir avec le stop. J’ai lu sur hitchwiki que le Chili est le paradis de l’autostop. Je suis content de m’y remettre, de retrouver cette manière de voyager synonyme de liberté pour moi. En plus de l’évident avantage financier, c’est surtout une manière de sortir de ma zone de confort, de tenter ma chance, de laisser le destin décider avec qui, comment et jusqu’où je vais arriver ce jour-ci.
Mon objectif est d’atteindre Valparaiso, il y a 1600 km et j’espère y arriver en 2 jours. Après quelques voitures qui me prennent pour quelques dizaines ou centaines de km, vers 12h30 un type s’arrête, et me dit qu’il va jusqu’à Coquimbo. Ne sachant pas ou c’est, je lui demande, il me répond juste « il y a 9h de route ». Parfait, je reste dans sa voiture jusqu’à la Serena (juste avant Coquimbo), j’arrive à 21h30 et j’ai abattu 1200km ce jour, je crois que c’est mon record de distance en stop en 1 jour. Le lendemain, je fais les quelques 400km restants avec un camion, pour arriver à Valparaiso. En arrivant, je me sens léger et me demande même si je n’ai pas perdu quelque chose, parce que mon sac me semble léger. Je réalise que ça fait environ 1 mois que j’étais à plus de 3000m d’altitude, et je viens d’arriver à 0… Ceci explique cela, je suis en pleine forme!

En stop

En stop à l’arrière d’une camionette

En stop dans un camion

Je suis resté à Valparaiso 3 nuits. Cette ville est impressionante, c’est un important port du Pacifique, la majorité de la ville est installée dans les pentes des collines, et la ville est remplie de street art. On s’y sent très bien. Je suis allé faire un tour rapide à Viña del mar, non loin, pour voir notamment le Moai original (une des statues de l’íle de Pâques).

Valparaiso

Valparaiso – Au Chili, il y a du vin bon et à prix décent!

Viña del Mar – Moai de l’île de Pâques

Le samedi 18, j’ai pris un bus pour Santiago, pas très loin (vu la distance et le prix, et le fait que ce sont deux grosses villes, cela ne vallait pas vraiment le coup de le tenter en stop). J’y fus accueilli par Philip, un ami allemand avec qui j’ai étudié en Colombie il y a 9 ans. Je suis resté le weekend à Santiago, j’ai aussi croisé Elodie, une autre amie, française. Je me suis baladé dans le centre de la ville.

à Santiago avec Elodie

Le lundi 20 novembre, je suis parti de Santiago pour continuer vers le sud… Je vous raconte ça la prochaine fois!

Autostop, Chili, San Pedro de Atacama, Santiago, Valparaiso, Viña del mar

Voyage 2017

Descente des Amériques

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